Triporteur à moteur SACHS
Triporteur à moteur SACHS
Pour changer des 4 roues, un triporteur nous est confié. Sans véritablement connaître toute son histoire, sa décoration nous laisse penser qu’il a dû vendre un certain nombre de cornets de glace et faire bien des heureux … Nous estimons son origine vers 50’s et 60’s.
Pas vraiment en très mauvais état, il souffre portant de divers problèmes qui le rendent inutilisable :
- allumage défectueux (étincelle à la bougie très réduite
- pas de système d’éclairage,
- boite de vitesses bloquée,
- embrayage et poignée d’accélérateur cassés,
- gaines, faisceau électrique à refaire,
- selle à remplacer, etc.
- esthétique à reprendre.
Les travaux effectués seront plus de l’ordre d’une réfection générale que d’une restauration historique précise.
Le poste essentiel, vu l’état satisfaisant de la partie cycle, est celui du moteur. En premier lieu nous devons déterminer si les problèmes mécaniques sont très conséquents ou non. Dans le cas d’un moteur cassé, il faudra mieux chercher un remplaçant à reconditionner. Dans le meilleur des cas, on pourra commencer la réparation.
L’aspect allumage est un détail, nous diagnostiquons la boîte et l’embrayage.
L’embrayage est en état convenable. Son dysfonctionnement provient du levier de commande que nous allons remettre en état.
Dépose, netoyage et contrôle de l’ensemble, puis remontage.
Boîte de vitesses :
C’est un modèle à 3 rapports. La tige de sélection coulisse dans l’arbre creux du secondaire et vient successivement craboter le pignon de 1ère, 2nde ou 3ème et permet un point mort. Or celle-ci sort anormalement à la main. On peut penser que son extrémité est brisée. Après démontage, on constate que le bridage a sauté du crabot. Il suffira de remonter l’ensemble en mettant du frein filet pour bloquer la liaison et la boîte refonctionnera.
Carter côté pignon de sortie :
Visiblement ce petit moteur souffrait d’une fuite chronique d’huile de boîte. L’examen de joint spi de sortie semble être une très bonne explication. Nous le remplaçons en ayant pris soin de rattraper les portées.
L’allumage :
Il est constitué de rupteurs Bosh, d’un condensateur, d’une bobine interne et d’un volant magnétique. L’utilisation d’un banc test permet de mettre en évidence un condensateur qui se met en court-cicuit en cours de charge (diélectrique défectueux). On peut observer la qualité de l’arc électrique obtenu en stimulant la bobine HTseule sur le banc. Le champ magnétique du volant parait encore suffisant. Les rupteurs eux sont en fin de vie et ont perdu le dépot de platine qui les protège de l’arc électrique.
Nous remplaçons rupteurs, condensateur, antiparasite, bougie. Le réglage de l’entrefer (0.35mm) et de l’écartement des rupteurs (0.40 mm) est fait.
Carburateur :
Un démontage complet pour un nettoyage en profondeur. C’est aussi l’occasion de remetttre le flotteur dans le bon sens. Son aiguille pointeau positionnée la pointe en bas ne pouvait pas fermer l’arrivée d’essence correctement et laissait déborder l’essence à l’arrêt du moteur. Le réservoir est décrassé et rincé. Le robinet débouché.
Freinage :
Apparemment le triporteur au court de sa vie, a perdu ses 2 roues AV à tambour ainsi qu’une partie de la tringlerie de commande. Il sera difficile de retrouver ses pièces typiques au modèle. La roue AR possède un tambour dont les garnitures sont décollées. Nous procédons à un regarnissage avec une friction plus efficace.
Commandes :
Les cables de commandes (frein, accélérateur, changement de rapports, décompresseur, etc.) sont en très mauvais état. Nous les remplaçons pour obtenir un fonctionnement plus précis et sans effort anormal.
Feux et phare :
Bien que ces accessoires soient très simples de conception. Il a tout de même fallu désertir méticuleusement le support de douille pour désoxyder les zones de contact qui empéchaient la masse de se relier au culot de l’ampoule.
Le phare est décabossé et passé au polissage. Un commutateur au guidon avec veilleuses/code/phare + arrêt moteur est mis en place. Le faisceau et refait.
Menuiserie :
Le plateau en bois a subit les intempéries. Le travail est confié à un menuisier qui reconstruit à l’identique le couvercle de la caisse. L’ossature a été solidement batie avec du bois prévu pour l’extérieur.
L’ensemble est très robuste et conforme à l’original. 3 couches de peinture sont passées pour protéger le plus possible des intempéries le bois.
Derniers détails, un nouveau jeu de pédales et des poignées « mousse » sont montées. Le véhicule est terminé.
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